Pétition : Défense Union Locale CGT de Grasse

L’Union Locale CGT de Grasse a toujours été au 11 rue Gazan depuis 76 ans, suite à une décision du comité de Libération National local de mettre à disposition du syndicat cet immeuble pour son rôle essentiel joué dans la libération de Grasse.

C’est la « bourse du travail ».

Cela faisait plus d’un an que les responsables municipaux en place voulaient récupérer une partie des locaux de la Bourse du Travail pour y installer le service des ressources humaines de la Mairie « faute » de place dans d’autres locaux municipaux.

Un engagement du partage des locaux s’était conclu par la rédaction d’une convention écrite début mars 2020 présentée par le maire à la CGT, juste avant les élections.

A peine réélue, la municipalité expulse définitivement la CGT du centre de Grasse.

Actuellement l’union locale CGT de Grasse et le syndicat des territoriaux de la mairie de Grasse sont relogés dans des locaux plus petits et trop excentrés pour la population Grassoise notamment du centre ville.

Ci-dessous la pétition à signer et à diffuser massivement contre notre expulsion de la Bourse du Travail de Grasse :

https://www.mesopinions.com/petition/politique/expulsion-cgt-grasse-bourse-travail/95545?fbclid=IwAR1n-QKlFUs2J5VU7BBWo2QiRueboshC4Iw0kkPbpXz76ELYHRyB73x_cB4

Le télétravail, c’est oui… mais bien encadré !

Le télétravail, c’est oui… mais bien encadré !

[Campagne] Le télétravail, c’est oui... mais bien encadré !

Depuis une ordonnance de la loi Travail 2018, le télétravail informel s’est accru au détriment du télétravail encadré par un accord.

Avec le confinement et la crise sanitaire que nous venons de traverser, le télétravail s’est imposé pour la grande majorité des cadres et professions intermédiaires. Pour l’Ugict-CGT pas question que le « télétravail gris » se pérennise ! À rebours de la dérèglementation mise en place en 2018, le télétravail nécessite un encadrement clair pour garantir les droits et les conditions de travail des salarié·es !

1- Un constat accablant : le travail dégradé

 

L’enquête Ugict-CGT a révélé le paroxysme que pouvait atteindre ce défaut d’encadrement du télétravail en situation de crise sanitaire.

Le télétravail en mode dégradé se traduit notamment par :

  • L’absence de mise en place d’un droit à la déconnexion à 78 %
  • L’absence de définition des plages horaires pour lesquelles le salarié doit être joignable à 82 %
  • Une augmentation de la charge de travail pour 40% des cadres
  • Le développement des risques psycho-sociaux / risques organisationnels avec 33 % des encadrant·es qui notent une anxiété inhabituelle
  • L’absence de mise à disposition d’équipements de travail ergonomique (fauteuils, repose pieds…) à 97 %, et l’absence prise en charge des frais de connexion et des logiciels à 84 %.

Tout cela, alors même que le Code du travail prévoit l’obligation générale de prise en charge du matériel et de l’équipement professionnel, l’obligation de mise en place d’un droit à la déconnexion, l’obligation de définir les plages horaires durant lesquelles le/la salarié doit être joignable, la mise en place de mesures sur la charge de travail et la prévention des RPS.

2 – Renforcer l’encadrement du télétravail

Les formes de travail à distance doivent impérative­mentêtre encadrées.

Un bilan du télétravail tant en situation dite normale que durant le confinement doit être présenté dans les instances représentatives du personnel (CHSCT, CSSCT et CSE) ainsi qu’aux organisations syndicales dans le cadre de leurs prérogatives respectives.

La CGT demande l’ouverture de négociations au niveau national et dans toutes les entreprises où la situation le nécessite. L’objectif est de protéger des mal­traitances vécues pendant le confinement, pour assurer de bonnes conditions d’exercice professionnel et pour préserver la qualité du travail.

3 – Gagner de nouveaux droits :

Le télétravail est une forme d’organisation du travail particulière qui nécessite de penser l’organisation du travail et le management en conséquence. L’objectif est de construire les dispositions normatives qui couvrent l’ensemble des télétravailleurs, des itinérants et des travailleurs mobiles.

L’encadrement interprofessionnel du télétravail doit être complété par des négociations de branches afin de couvrir avec des droits spécifiques au secteur tous les salarié·es des entreprises qui n’ont pas de représentation en local.

Concrètement, l’Ugict-CGT revendique :

  • Un télétravail à la demande des salarié·es, fondé sur le volontariat et la réversibilité et conditionné par l’existence d’un accord collectif.
  • Un télétravail ne dépassant pas le mi-temps, pour préserver le collectif de travail.
  • Le droit à une formation à la prise de poste et une formation spécifique pour les managers.
  • La prise en charge de tous les équipements et de tous les frais nécessaires à l’activité professionnelle.
  • La définition de plages de disponibilité et d’indisponibilités pendant le temps de travail.
  • La prise en compte de toutes les périodes de travail pour évaluer la durée réelle de travail et la charge réelle de l’activité professionnelle.
  • La mise en place d’un droit à la déconnexion effectif en dehors des horaires de travail.
  • Le respect de la vie privée au travail en interdisant toute pratique intrusive sur le contrôle de l’activité du télétravailleur (dispositif de surveillance auditive ou visuelle, captation de données à l’insu du télétravailleur, etc…).
  • La garantie d’égalité de traitement avec le respect du droit d’expression et donc de l’utilisation des messageries professionnelles par les syndicats, du droit à la consultation des salariés par les élu·es, le droit aux échanges avec les syndicats de façon fluide et dansles mêmes conditions qu’en présentiel sans contrôle de l’employeur.
  • La maintien d’un poste de travail attribué à chaque salarié·es.
  • Des aménagements d’horaires et de charge de travail pour les parents ou pour les salarié·es d’aidant familial ou ceux ayant un engagement politique, syndical ou associatif.
  • Des mesures de protection des femmes victimes de conjugales.
Le cadre du déploiement du télétravail doit également faire l’objet d’une évaluation globale sur ses incidences en matière de politique immobilière et d’aménagement des espaces et des lieux de travail, de transport. En particulier les gains attendus doivent être évalués et quantifiés afin de veiller à ce qu’ils soient bien utilisés dans le cadre d’une amélioration des conditions de vie et de travail, et d’une amélioration de l’impact écologique (réduction de l’empreinte carbone, etc.).

 

MANIFESTATION MARDI 30 JUIN à NICE

MANIFESTATION 30 JUIN 2020 à 19h30 Place MASSENA à Nice

Nous avons toutes les raisons de se mobiliser pour le développement d’un grand service public de santé ayant les moyens de répondre aux besoins de la population !

Soyons nombreux avec masques, pancartes et casseroles pour faire du bruit !!!

N’oubliez pas vos masques et vos pancartes !!!

LA SANTE N’EST PAS UNE MARCHANDISE, LA SANTE EST UN BIEN PUBLIC !!!!!

BUS GRATUIT aller / retour

le mardi 30 Juin

Parking visiteur de l’Hôpital de Grasse

Réservation au local CGT au 04 93 09 56 95 ou au 07 71 83 43 01

Manifestation à Nice : Mardi 16 Juin 2020

Très belle manifestation plus de 3500 à Nice !!!

Ne relâchons pas la mobilisation car ce gouvernement nous méprise et ne nous entend pas !!!

Alors faisons plus de bruit !!

Faisons nous entendre le 30 juin et le 14 juillet !!

Appelons les citoyens à nous rejoindre. c’est toute la population qui doit se faire entendre si nous voulons un système de santé à la hauteur des besoins.

UL CGT Grasse : Communiqué Rassemblement 9 juin 2020

Communiqué Rassemblement 9 juin 2020
UL CGT de Grasse

La CGT a appelé le mardi 9 juin à un rassemblement devant la Bourse du Travail au 11 rue Gazan.

Ce rassemblement a été l’occasion pour la direction syndicale de l’UL de porter à la connaissance de ses adhérents mais aussi à la population les annonces faites par la municipalité.

En effet la nouvelle municipalité qui est aussi l’ancienne a décidé malgré ses engagements avant les élections municipales de dégager définitivement la CGT de ses locaux du 11 rue Gazan.

Actuellement l’UL CGT et le syndicat des territoriaux sont relogés à l’ancien lycée De Croisset dans des locaux peu adaptés et surtout loin des regards du Maire, et trop excentrés pour la population grassoise.

Au cours de ce rassemblent des camarades de différents secteurs UL, UD06, USD06 et différents champs professionnels ainsi que des élus sont venir dire non à cette municipalité.

La Mairie renie le devoir de mémoire ainsi que le travail essentiel de la CGT auprès des salariés précaires du bassin grassois et notamment du centre-ville.

Après différentes interventions de camarades qui sont venus rappelés le rôle essentiel de l’union Locale CGT qui œuvre dans l’intérêt général des salariés, une délégation a été reçue par le DGS (Directeur Général des Services).

Elle a demandé un RDV avec le maire afin d’exiger le respect des engagements sur le partage des locaux à la bourse du travail.

Nous devons poursuivre notre mobilisation et ne rien lâcher si nous voulons obtenir satisfaction lors de la négociation que nous souhaitons obtenir auprès du maire.