L’AFPA est incontournable face aux besoins de formation professionnelle

autocolrond

• L’AFPA devient un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Ainsi, l’Etat devient majoritaire dans le futur Conseil d’Administration qui en assumera la gouvernance. La CGT a approuvé le décret présenté cette semaine au bureau du CNEFOP. Pour rappel, la loi Rebsamen avait également confirmé la place de l’Afpa dans le premier cercle du service public national de l’emploi (SPE).

• Pour la CGT, cela impose à l’Etat d’assumer pleinement ses nouvelles responsabilités. Il a entre les mains un levier puissant et efficace pour mettre en œuvre une véritable politique de formation professionnelle. Elle devra être fondée sur une priorité, répondre aux besoins des salariés et des privés d’emploi, au plus près des attentes sociales et des enjeux économiques.

Aujourd’hui, si le plan « 500.000 formations supplémentaires » pour les demandeurs d’emploi en cours a positivement impacté l’AFPA, sa nature conjoncturelle, pour ne pas dire opportuniste, ne peut suffire à constituer une politique de formation professionnelle efficace et cohérente. La CGT demande de mettre en place un plan structurel ; il doit être pluriannuel afin d’ancrer un investissement national durable dans la formation professionnelle des demandeurs d’emploi

• C’est indispensable pour répondre aux défis de la lutte contre le chômage et de la reconquête d’un développement économique durable et responsable. Face aux plus de 6 millions privés d’emploi inscrits à Pôle Emploi toutes catégories confondues et aux volontés affichées de produire davantage dans nos territoires, en proximité, sur des circuits courts, la réorientation des priorités budgétaires est à considérer.

• En effet, le bilan de la dernière réforme de la formation professionnelle est largement négatif. Deux fois moins de stagiaires demandeurs d’emploi accueillis à l’AFPA aujourd’hui par rapport à 2007, alors qu’il y a de plus en plus de besoins en matière de qualification, de reconversion professionnelle , de formation vers des métiers, rares ou émergents, essentiels pour la compétitivité de notre économie.

Il faut aussi réformer profondément les modes de financement des prestations de Formation professionnelle qui relèvent d’un modèle marchand ne prenant pas en compte les spécificités de chaque personne ce qui rend plus aléatoire ses chances de réussite. Pour améliorer l’efficacité sociale des investissements en formation professionnelle, la CGT propose une approche axée sur les besoins de la personne et sur un parcours de formation professionnelle tout au long de sa vie réellement accessible. A chacun en fonction de ses besoins !

La CGT propose que le nouvel établissement public que devient l’AFPA en profite pour expérimenter une démarche orientée davantage vers le résultat en matière d’insertion sociale et professionnelle durable, plutôt que sur une politique du chiffre dont l’efficience reste à démontrer. En témoigne le rapport remis au CNEFOP cette semaine.

C’est une des propositions que la CGT mettra en débat lors de son initiative revendicative célébrant les 70 ans de l‘AFPA, organisée le 17 novembre 2016, à Montreuil. Rappelons-nous que l’AFPA fut créée en 1946 par un ministre nommé Ambroise Croizat, à l’origine de la Sécurité sociale…

Il est temps aujourd’hui de mettre en place «une mise en Sécurité sociale professionnelle» de tous les actifs, en emploi ou hors de l’emploi. L’AFPA doit prendre toute sa place dans cette transformation sociale.

L’AFPA est incontournable face aux besoins de formation professionnelle.

Hommage à Georges Séguy

(FILES) This file photo taken on May 26, 1968 shows Georges Seguy (C) General Secretary of the French Union CGT answering journalists questions during the "Grenelle negociations" in Paris 26 during the events of May-June 1968, which started as a student revolt, culminating in mass workplace occupations and a general strike of some 10 million workers. Georges Seguy, secretary general of the CGT from 1967-1982, died aged 89 on August 14, 2016 the CGT announced. / AFP PHOTO / UPI / STF / FRANCE ONLY

Georges Séguy, ancien secrétaire général de la CGT de 1967 à 1982, est décédé samedi 13 août 2016 à Montargis dans le Loiret. Il avait 89 ans. L’union Locale CGT de Grasse, ses syndicats, ses militants et syndiqué(e)s lui rendent un dernier hommage.

Né le 16 mars 1927 à Toulouse, la jeunesse de Georges Séguy est marquée par la montée des fascismes en Europe, le Front populaire et la Seconde Guerre mondiale.

Dès 1940, il participe aux réunions clandestines des Jeunesses communiste. Il est profondément affecté par l’exécution, en 1942, de Pierre Sémard, ami personnel de son père. Cette même année, il intègre l’imprimerie d’Henri Lion à Toulouse, en tant qu’apprenti.

L’ensemble du personnel de l’imprimerie est arrêté par la Gestapo le 4 février 1944, sur dénonciation.

Il est déporté le 21 mars 1944, à l’âge de 17 ans, au camp de concentration nazi de Mauthausen (Autriche). Libéré le 28 avril 1945 par la Croix-Rouge, Georges Séguy rentre à Toulouse le 5 mai 1945.

Affaibli – il ne pèse que 38 kilos – Georges Séguy dit avoir eu « du mal à refaire surface ». Il place cet épisode de sa vie comme le moment fondateur de toute son existence : « J’ai tout de suite pensé que dans la mesure où j’avais eu la chance inespérée de figurer parmi les rescapés, de revenir vivant de la déportation, ma vie en quelque sorte ne m’appartenait plus ; elle appartenait à la cause pour laquelle nous avons combattu et pour laquelle tant des nôtres étaient morts ».

Après la guerre, il entre à la SNCF en 1946. Son véritable apprentissage de la pratique syndicale commence alors. De 1949 à 1957, il est secrétaire de la Fédération CGT des cheminots. Avant tout syndicaliste, son engagement est aussi politique. En 1954, il est élu membre suppléant du comité central du Parti communiste français puis, en 1956, accède au bureau politique de ce parti. Il n’a pas encore 30 ans et est le plus jeune des dirigeants du PCF. Il reste dans cette instance jusqu’en 1982.

De 1961 à 1965, il est secrétaire général de la puissante Fédération des cheminots de la CGT. En 1965, lors du 35e Congrès de la CGT il devient membre du Bureau confédéral de la CGT.

Au 36e Congrès, le 16 juin 1967, il est élu secrétaire général de la CGT. A ce poste, il tient un rôle de premier plan au cours des grandes grèves de mai-juin 1968, qui débouchèrent sur le constat de grenelle. En 1970, il est élu membre du bureau exécutif de la Fédération syndicale mondiale (FSM). Il demeure quinze ans secrétaire général de la première organisation syndicale française. Il quitte cette fonction lors du 41e Congrès de la CGT, le 18 juin 1982.

De 1982 à 1992, il continue de siéger à la commission exécutive de la CGT.

De 1982 à 2002, il est président de l’Institut CGT d’histoire sociale (IHS CGT) à partir de 2002, il en devient président d’honneur. Georges Séguy est nommé officier de la Légion d’honneur en 1998.

Lors du 50e Congrès de la CGT, en 2013, Georges Séguy reçut l’hommage des délégués réunis à Toulouse, sa ville natale.

« Il ne suffit pas de s’indigner, il faut s’engager. »

Georges Séguy

Respect des libertés syndicales : mardi 27 septembre 10h30 devant le palais de justice à Nice

2016_10_19_infocomcgt_affiche_goodyear_tousaamiens

Rassemblons-nous toutes et tous en France, mardi 27 septembre pour dire stop à la répression et à la criminalisation de l’action syndicale. Ce jour-là, seize salarié-e-s d’Air France sont convoqué-e-s au Tribunal de grande instance de Bobigny, et notre camarade de Rhône-Alpes sera auditionné à Grenoble.

Les attaques aux libertés syndicales qui peuvent aller jusqu’à la répression et la criminalisation de l’action syndicale sont parfois insidieuses et sont toutes inacceptables :

Les patron-ne-s ont beaucoup d’imagination sur les discriminations syndicales :

• Discrimination syndicale ;

• Entrave au libre exercice de l’activité syndicale ;

• Atteinte à la liberté d’expression ;

• Fermetures de bourses du travail ;

• Atteintes au droit de grève ;

• Sanctions disciplinaires déguisées ;

• Dénigrements publics des syndicats par le Medef et le gouvernement ;

• Autorisations de manifester en « liberté surveillée » dans le contexte d’État d’urgence ;

• Condamnation de militant-e-s en correctionnel.

Le grand patronat ne tolère pas les capacités d’organisation des syndicats. Il essaie d’enfermer l’activité syndicale dans un cadre institutionnel, d’accompagnement des réformes et de la casse des entreprises et du secteur public.

Cette répression syndicale remet en cause le syndicalisme de luttes et de propositions, le syndicalisme indépendant qui donne une place centrale à l’expression des salarié-e-s et à la construction des rapports de forces.

Notre liberté d’adhérer au syndicat de notre choix, tout comme le droit de grève sont des droits fondamentaux inscrits dans la constitution.

Nous devons quel que soient l’entreprise, le service, le territoire, défendre les libertés syndicales pied à pied, ne rien lâcher.

À Grenoble, A Bobigny devant le TGI et sur tout le territoire, mobilisons nos forces pour exiger le respect des liber-tés syndicales, l’arrêt des poursuites judiciaires pour toutes et tous les camarades incriminés injustement, une loi d’amnistie pour celles et ceux déjà condamnés, la mise à disposition de locaux syndicaux et de bourses de travail à titre gracieux dans les collectivités territoriales…

Cette action nationale pour la défense des libertés syndicales ne sera pas la dernière.

BLANCHIMENT, FRAUDE ET ÉVASION FISCALE : 1000 milliards d’euros, le Parlement européen enquête

dscn7195

Le caractère massif de la fraude fiscale mondiale révélée par les Panama Papers et l’action du Consortium international pour le journalisme d’investigation ont mis en exergue, au printemps dernier, un scandale planétaire. À la suite de la mobilisation d’un certain nombre de députés européens, le Parlement de l’Union européenne (UE) a mis en place une commission d’enquête « chargée d’examiner les allégations d’infraction et de mauvaise administration dans l’application du droit de l’Union en matière de blanchiment de capitaux, d’évasion fiscale et de fraude fiscale ». Son mandat est de douze mois.

La commission d’enquête parlementaire européenne, composée de 65 membres, s’est réunie une première fois le 12 juillet dernier. C’est un acquis non négligeable qui constitue un progrès indéniable par rapport à l’affaire Lux Leaks, qui n’avait donné lieu qu’à la création d’une simple « commission spéciale », dotée de beau-coup moins de pouvoirs qu’une commission d’en-quête. Il était politiquement impossible de ne pas don-ner cette suite-là après les révélations gigantesques des Panama Papers de début avril. Ces révélations ont d’ailleurs occasionné les démissions du Premier ministre d’Islande et d’un membre du gouvernement Rajoy en Espagne et qui touchent plus ou moins directement de nombreux dirigeants internationaux.

Cette commission d’enquête doit donc se donner l’ambition d’aller jusqu’au bout de ses investigations, sans réserves ni compromissions. L’évasion fiscale coûte en effet chaque année 1 000 milliards d’euros aux États de l’Union européenne, soit six fois son budget annuel. Cela montre aussi que tous les pays de l’UE sont touchés. À l’heure où l’austérité s’applique sur tout le continent avec les conséquences que l’on peut constater de Lisbonne à Athènes en passant par Dublin et Paris. Les enjeux économiques, budgétaires et politiques sont considérables pour la commission d’enquête. Elle doit donc jouer pleinement son rôle au nom de tous les citoyens d’Europe électeurs des députés du Parlement européen.

Pourtant déjà le Conseil européen, qui réunit les dirigeants des pays membres de l’UE, afin de définir les priorités politiques de l’UE, et qui représente le plus haut niveau de coopération politique entre les pays de l’UE, met des bâtons dans les roues de la commission d’enquête.

Un document interne confidentiel de son service juridique cherche tous les moyens pour délégitimer le travail d’enquête et justifier les futurs refus de répondre aux questions et demandes de transmissions d’informations. Compte-tenu de l’ampleur de la fraude fiscale et de la probable participation de certaines administrations fiscales européennes, on en comprend les motivations profondes. Les travaux de la commission d’enquête du Parlement européen vont « gêner »…

La création de cette commission d’enquête n’est ce-pendant pas une réponse suffisante face à l’ampleur des sommes détournées des dépenses publiques destinées au plus grand nombre.

Elle est pourtant un signe d’une saine réaction démocratique face à une opinion publique de moins en moins tolérante à la fraude et à l’évasion fiscale. Les avancées démocratiques en matière de transparence et d’équité fiscale ne pourront s’obtenir que par un combat permanent s’appuyant sur l’intervention populaire, dans la cité, l’entreprise, et en assurant aussi la protection des lanceurs d’alerte.

La fiscalité, vecteur puissant de la redistribution des richesses se doit d’amener à une contribution plus juste aux charges communes de chacun et chacun à hauteur de ses facultés contributives. La fiscalité est un ou-til politique majeur qui doit être au service des intérêts du plus grand nombre et non à celui d’une minorité dominante, tant dans l’élabora-tion des réglementations (lois de finance, accord d’échanges d’information entre pays

membres règlements européens) que dans son appli-cation (organisation des administrations fiscales nationales, moyens humains matériels et juridiques).

La lutte contre la fraude fiscale et l’évasion fiscale ne pourra se faire qu’au prix d’une réelle volonté poli-tique des gouvernements. Ceux-ci ne pourront plus se contenter de simples déclarations d’intentions mais devront soumettre les intérêts financiers et écono-miques européens et internationaux aux besoins des populations. La finance est toujours notre ennemi !

C’est pourquoi la CGT est favorable au reporting (communication du chiffre d’affaires, du bénéfice, du nombre de salariés des succursales dans des pays à fiscalité privilégiée) public, et pas seulement aux services fiscaux. Seule la connaissance de ces informations par les journalistes, ONG et citoyens est à même de lutter contre ces pratiques scandaleuses, mais bien souvent encore légales. Officiellement, il ne s’agit que d’optimisation fiscale, voire d’évasion fiscale, pas de fraude, alors même que le but recherché est bien la non-contribution à l’impôt du pays dans lequel s’exerce véritable-ment l’activité professionnelle.

C’est pourquoi également nous nous félicitons de la décision de justice obligeant Apple à reverser à l’Irlande un milliard d’euros, somme correspondant aux impôts éludés dans ce pays, même si c’était avec sa complicité, puis qu’il s’agissait de dumping fiscal.

 

Contre le gel des retraites, pour la défense du pouvoir d’achat !

Tous les RETRAITÉS du département dans l’ACTION le 29 SEPTEMBRE 2016

Rassemblement-Manifestation à 10 heures, place Garibaldi, à Nice.

 dscn8256-copie

Depuis plusieurs années, les 16 millions de retraités, du secteur public comme du privé, constatent que leur situation ne cesse de se dégrader. Ils sont en colère et déterminés à ne pas laisser se poursuivre la dégradation de leur pouvoir d’achat, de leurs droits et garanties en matière de retraite et de protection sociale collective.

NON,  LES RETRAITÉS NE SONT PAS DES NANTIS !

Nos pensions et retraites sont bloquées depuis le 1er avril 2013. Si ce n’est l’augmentation ridicule de 1 € du 1er octobre 2015. Demain pour le 1er octobre 2016, il nous est annoncé qu’à nouveau elles ne seront toujours pas réévaluées. Jusqu’au 1er octobre 2017 ?

La perte de pouvoir d’achat des retraités est conséquente du fait des mesures figurant dans les lois et règles successives depuis plusieurs années :

– Le recul de 6 mois de la revalorisation des pensions d’avril à octobre, ce qui s’assimile à une sous-indexation de fait, suivi depuis plusieurs années du gel des retraites.

– Le recul de 62 à 63 ans pour bénéficier des retraites complémentaires à taux plein, ARRCO et AGIRC.

– L’imposition des majorations familiales, auparavant exonérées, dès 2014.

– La mise en place de la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA) de 0,3 % sur toutes les pensions de retraite.

– Le gel des barèmes d’imposition pendant deux ans ;

– La suppression de la demi-part fiscale pour les retraités ayant élevé trois enfants.

Nous ne pouvons accepter que 10 % des retraités vivent sous le seuil de pauvreté, ni que cette situation s’aggrave encore du fait des politiques d’austérité. Les dépenses contraintes surtout dans notre département ne cessent d’augmenter (impôts, habitat, énergies, services etc.)

Nous ne pouvons accepter que 7 % des retraités de 60 à 69 ans occupent un emploi en 2012, chiffre qui a doublé depuis 2006. La moitié d’entre eux y sont contraints par le montant insuffisant de leur pension.

Les retraités sont des citoyens à part entière et ont contribué au développement économique et social de ce pays. Ils ne demandent pas la charité, mais la dignité.

En conséquence, ils revendiquent : .

– La fin du gel des revalorisations.

– Le retour à la revalorisation annuelle de toutes les pensions et retraites au 1er janvier et le rattrapage des 32 mois

(à fin septembre) sans revalorisation, bientôt 3 ans.

– Avec l’indexation sur l’évolution sur la moyenne des salaires,

– Le retour au droit à la retraite à 60 ans et à un départ anticipé pour les métiers pénibles ou insalubres,

– Le minimum de retraite équivalant au SMIC pour tout retraité ayant une carrière complète,

– Le rétablissement de la demi-part fiscale supplémentaire pour tous les parents isolés ayant élevé un enfant.

– Le retour à l’exonération fiscale des majorations familiales de pension pour les retraités ayant eu 3 enfants, sans attendre une véritable réforme fiscale qui garantisse l’égalité entre les citoyens tout en finançant les services publics.

– Le maintien et l’amélioration des pensions de réversion et la suppression des conditions de ressources,

– La prise en charge de la perte d’autonomie par la Sécurité Sociale et donc la suppression de la CASA.

Estimant insuffisante la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, ils revendiquent une augmentation des moyens permettant l’amélioration de la prise en charge, que ce soit à domicile ou en établissement.

Depuis plusieurs mois la médiatisation a mis sous l’éteignoir le devenir des retraités. Mais des élections présidentielle et législative se profilent, il est temps de remettre les problèmes des 16 millions de retraités dans les priorités des débats. Les hommes politiques qui vont prétendre à ces postes doivent nous répondre sur tous ces points, que les électeurs retraités sachent se déterminer en toute transparence. Toute absence de réponse de leur part devra être considérée par les électeurs retraités comme une opposition globale à nos demandes.

JEUDI 15 SEPTEMBRE : Tous mobilisés, Tous en grève pour exiger l’abrogation de la loi Travail (loi El Khomri) !

khomriDSCN7682

En plein cœur de l’été, le gouvernement passe en force en utilisant pour la troisième fois consécutive l’article 49-3 pour imposer, sans aucun débat parlementaire, et contre l’avis de la majorité des syndicats et de plus de 70% de la population, sa loi travail.

Cette loi travail, adoptée de manière on ne peut plus antidémocratique, va fragiliser les droits de TOUS les travailleurs.

_ Les accords d’entreprises pourront être plus défavorables que les accords de branches ou le code du travail (inversion de la hiérarchie des normes) !

_ La rémunération des heures supplémentaires sera diminuée !

_ Les licenciements seront facilités !

_ Le rôle préventif de la médecine du travail sera affaibli !

_ Les augmentations de temps de travail sans augmentation de salaire seront autorisées

De plus, cette loi viole les conventions 87 et 98 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) !

FACE À CE DÉNI DE DÉMOCRATIE

SALARIÉS, PRIVÉS D’EMPLOI, RETRAITÉS, ÉTUDIANTS,

SOYONS RESPONSABLES DE NOTRE AVENIR !

MANIFESTATION – 10 heures, place Masséna à NICE

Pour se rendre à Nice, un bus partira du parking de Carrefour à Antibes à 9 heures (à côté de Feu vert) > Réservez par courriel à ul.cgt.grasse@wanadoo.fr, ou par téléphone au 04 93 36 00 01 (messagerie).

Possibilité d’un covoiturage Grasse → Antibes : départ de la gare SNCF de Grasse à 8 heures au plus tard.