Le 21 septembre : tous ensemble à Nice pour un code du travail du XXIe siècle

La Ministre du travail déclare : « Le Code du travail ne fait qu’embêter 95% des entreprises » !
Nous lui répondons : «Le Code du travail protège 100% des salariés»

Ce que projette le gouvernement :
Généraliser l’inversion de la hiérarchie des normes avec pour but ultime : l’instauration d’un Code du Travail par entreprise.
Faciliter les licenciements et plafonner les indemnités.
Fusionner les instances de représentation des salariés (Délégués du Personnel, Comité d’Entreprise, CHSCT) et réduire ainsi le nombre de représentants du personnel avec pour conséquence, une défense des intérêts des travailleurs moins efficace et un risque accru que les conditions de travail se dégradent.
Mettre en place des CDI de projet : en clair, fin du CDI, et généralisation des CDD avec suppression de la prime de précarité.
Modifier les critères du compte pénibilité (le mot « pénibilité » disparait). Il faudra être sacrément mal en point pour pouvoir en bénéficier !
Les cotisations, actuellement payées par l’employeur, seront dorénavant à la charge de la sécurité sociale ! Les retraités ne sont pas épargnés !
L’augmentation de la CSG de 1,7% pour les pensions au-dessus de 1200 euros.
Dix millions de retraités subiront cette augmentation alors que les pensions et les retraites complémentaires sont gelées depuis 4 ans.
Depuis 2013, une nouvelle contribution de 0,3%, la CASA, est prélevée sur les retraites pour financer la perte d’autonomie et la dépendance

RASSEMBLEMENT le 21 Septembre à 14 h 30
place Garibaldi
PRISE DE PAROLE

Fonction publique : avec la CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC, SOLIDAIRES, UNSA, FA, FSU, : TOUS mobilisé-e-s le 10 octobre !

Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s’accumulent pour les agent.e.s de la Fonction publique : gel de la valeur du point indice, rétablissement de la journée de carence, perspective de 120 000 suppressions d’emplois sur les 3 versants de la Fonction publique… Et contrairement à l’engagement fait aux agent.e.s public.que.s par Emmanuel Macron dans le cadre de sa campagne présidentielle : “J’augmenterai votre pouvoir d’achat, comme celui des salariés des entreprises : vous paierez moins de cotisations et votre salaire net sera augmenté d’autant”, la hausse de la Csg se traduira au mieux par une simple compensation dans la Fonction publique, c’est à dire sans gain de pouvoir d’achat pour les agent.e.s ! Ainsi, toutes ces mesures vont impacter fortement et négativement le pouvoir d’achat de plus de 5,4 millions d’agent.e.s public.que.s et fragilisent les services publics rendus aux usagers. C’est inacceptable. C’est totalement injuste pour les agent.e.s, et c’est totalement inefficace pour une Fonction publique de moins en moins attractive dans de nombreux secteurs. Ces mesures ne contribuent en rien à l’amélioration de la qualité des services publics. Services publics au sujet desquels nos organisations syndicales rappellent leur demande d’un débat de fond sur ses missions s’appuyant sur le bilan des réformes déjà engagées. Enfin, nos organisations rappellent leur attachement au code des pensions civiles et militaires et seront très vigilantes sur la future réforme des retraites annoncée pour l’ensemble des agent.e.s public.que.s. C’est pour faire entendre ces profonds désaccords que les organisations syndicales appellent toutes et tous les agent.e.s à la grève, aux manifestations ou rassemblements (selon des modalités définies par les différents secteurs) pour se mobiliser le mardi 10 octobre prochain, date choisie par le ministre pour la tenue d’un rendez-vous salarial. Elles exigent une véritable négociation salariale qui aboutisse à une réelle reconnaissance du travail, des missions et de l’engagement professionnel des agent.e.s par une augmentation du pouvoir d’achat et la revalorisation des carrières, le non rétablissement de la journée de carence et les moyens nécessaires pour permettre aux agent.e.s d’exercer leurs missions de services publics.

LOI TRAVAIL : L’UL CGT GRASSE EN FORCE A NICE !

Plus de 90 membres de l’Union locale CGT de Grasse, actifs et retraités, ont défilé à Nice contre la loi travail du président Macron. En coordination avec l’Union locale CGT de Cannes, trois bus ont été affrétés pour transporter les manifestants. A Nice, comme dans tout le pays, la participation a été forte. Et sans ergoter sur la participation, la CGT a réussi à elle seule, à mobiliser autant que lors des manifs de 2016, contre la loi El Khomri. Cette manif a été une réussite et conforte les salarié-e-s dans leurs démarche.

 

PROJET MACRON : UNE GUERRE-ÉCLAIR CONTRE LE MONDE DU TRAVAIL !

Décryptage d’une véritable arnaque pour les travailleurs !

MANIFESTATION CONTRE
LE DICTAT MACRONISTE !
TOUS À NICE
LE 12 SEPTEMBRE 2017

Départ en bus à 9 heures depuis
la gare SNCF Grasse
Inscription au : 04 93 36 00 01

  • Le contrat de travail : le salarié ne pourra plus refuser
    les modifications !

Toute modification du contrat de travail et des éléments qui le constituent, nécessite aujourd’hui l’accord de l’employeur et du salarié. Les projets d’ordonnances « Macron » prévoient de briser ceci par la « précarisation et la flexibilisation du contrat de travail », un accord d’entreprise pourrait prévoir : des modifications d’horaires, déréglementation du travail de nuit et du dimanche, taux de majoration sur les heures supplémentaires, diminution des éléments de salaires..etc, en cas de refus ceci entraînerait un motif de licenciement valable.

  • Embauches et licenciements :toujours plus de facilité
    pour les employeurs !

Avec le plafonnement des indemnités prud’hommales, les employeurs pourront budgétiser les licenciements. Avec la généralisation du CDD et du CDDI (contrat de travail à durée indéterminée intérimaire), les employeurs auront accès à une main-d’œuvre à la carte…quid du CDI !

  • Fusion des instances représentatives du personnel :
    danger pour les salariés !

La Loi Travail XXL prévoit de fusionner les instances représentatives du personnel (Délégué du Personnel, Comité d’Entreprise, Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail, Délégué Syndical) car, pour ce gouvernement, ces instances sont un frein à la productivité et à la rentabilité. A défaut de les supprimer, la Loi Travail va réduire leurs rôles et prérogatives et établir par accord d’entreprise les prérogatives du CHSCT.

  • Hiérarchie des normes : la grande remise en cause !

En droit, chaque norme doit respecter une norme de niveau supérieur à minima. En cas de conflit, c’est la norme la plus favorable aux salariés qui s’appliquait. Les ordonnances « Macron » prévoient l’inversion de la hiérarchie des normes : le Contrat de travail ou l’Accord d’entreprise pourront être moins favorable que la Convention collective ou le Code du travail ! Le code du travail ne sera plus la règle minimale.

UL CGT Grasse : un livre retrace les 122 ans d’histoire du syndicalisme et de la CGT à Grasse

« La CGT à Grasse, dans la ville et dans la vie », est le troisième ouvrage de Paul Brahim (« A Tanneron, il faut passer le pont » et « De cinq à sept »), ancien journaliste de Nice Matin. Il retrace dans cet ouvrage la naissance du syndicalisme et donc de la CGT dans la cité des Parfums, depuis 1895. Des scènes et des luttes de la vie courante sont révélées grâce aux archives de l’Union locale et communale. Elles font revivre le riche passé syndical de ces pionniers de la lutte sociale.

Des photos d’époque enrichissent aussi l’ouvrage.

Prix : 15 euros en souscription.

Prix de base : 18 euros.

Editeur, TAC Motifs des Régions, 26 rue Marcel-Journet, Grasse.
Tél : 04 93 36 00 38.

 

Le Code du Travail tué sur ordonnances ! Les 8 ordonnances machiavéliques de Macron pour soumettre la loi aux patrons

Tous en Lutte pour un code du Travail du XXIe siècle !
Macron, c’est l’annonce d’une régression sociale majeure sans précédent.

Ordonnance 1 : Négociation d’entreprise plus forte que la loi !
Tous les thèmes renvoyés à la négociation d’entreprise. Le licenciement inscrit dans le contrat de travail. Contours du CDI et du CDD définis au niveau de l’entreprise !

Ordonnance 2 : Plafonnement des indemnités prud’homales !
C’est Macron 2 le retour. Il s’agit ici de plafonner les indemnités en cas de licenciement abusif pour permettre aux patrons de mieux les planifier à moindre coût !

Ordonnance 3 : Référendum d’entreprise !
Les salariés pourront être consultés à l’initiative de l’employeur pour les accords d’entreprises. Les syndicats sont contournés et les salariés voteront sous pression !

Ordonnance 4 : La fin des accords de branche !
En donnant la primauté aux accords d’entreprise sur tous les thèmes c’est s’affranchir de l’art. 24 de la loi Travail qui permettait de définir un ordre public conventionnel sur notamment 6 thèmes : C’en sera fini du rôle protecteur des branches.

Ordonnance 5 : Disparition par fusion des IRP !
Fusion des instances (CHSCT, DP, CE) en une seule ! C’est moins de moyens, moins d’élus, moins de démocratie pour conquérir de nouveaux droits pour les salariés !

Ordonnance 6 : Moyens du dialogue social ou syndicalisme de service !
Une fois que tout aura fusionné, et qu’il y aura moins de représentants il sera temps d’évoquer le renforcement des organisations syndicales ! Esbroufe !

Ordonnance 7 : Les salariés dans les conseils d’administration !
Inciter, c’est tout ! Un strapontin loin du pouvoir d’intervention proposé par la CGT.

Ordonnance 8 : Assurances maladie et chômage confisquées par l’Etat !
Le transfert des cotisations salariales maladie et chômage sur la CSG, mettra notre système de Sécurité Sociale en danger.
Une augmentation du net de 1,5 % en trompe l’œil pour les salariés.
Avec la CSG tout le monde doit payer, il n’y a plus de solidarité entre bien portants et malades, actifs et inactifs, salariés et demandeurs d’emploi !

MANIFESTATION À NICE
MARDI 20 JUIN À 10h30 PLACE GARIBALDI