Hospitaliers de Grasse : + d’argent pour la Sécu ! + d’argent pour les Hôpitaux !

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Résumé de l’intervention de Candice JULOU, Aide-Soignante, Responsable CGT des hospitaliers de Grasse, à la Manif d’hier, à Nice :

« A l’hôpital de Grasse, la direction n’a pas attendu le plan triennal d’austérité pour enclencher le mécanisme de réduction de la masse salariale. Un nombre phénoménal d’heures supplémentaires effectuées par les agents, certaines payées mais beaucoup en attente d’être récupérées -on ne sait pas quand ?-, représentent une économie de plus de 20 emplois temps plein. Les conséquences d’un tel serrage de ceinture sont évidentes : les conditions de travail se dégradent à vue d’œil (des plannings déstructurés, rappel sur les repos, suppressions de congés …), tout comme la qualité d’accueil des usagers qui se détériore.

Autre moyen de faire des économies à Grasse : un grand chambardement structurels des services dans les tous premiers mois de 2017 sous prétexte d’une « meilleure cohérence médicale ». On enlève des lits ici pour en rajouter là, mais au final 7 à 8 lits d’hospitalisation conventionnelle vont être purement et simplement supprimés. A ce rythme-là, nous ne pouvons qu’être très inquiets de l’avenir de l’offre de soin pour la population grassoise.

Quant au devenir du service de réanimation, il ne faut en aucun cas baisser la garde ; l’ARS est à l’affut du moindre événement pour ressortir des cartons son projet d’un seul service sur le secteur Cannes-Grasse. »

SNCF, déchaînement de violence : la direction répond par la suppression du contrôleur !

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Samedi 05/11 à Vintimille un individu sans billet et fortement alcoolisé prend à partie les voyageurs et le contrôleur sous les yeux de la police italienne et sans réaction de ces derniers. A Toulon deux jeunes sans billet frappent un chef de service et un contrôleur (10 jours d’ITT pour le chef de service). A la trinité un homme fortement alcoolisé et armé d’un couteau s’écharpe avec 5 jeunes. A Ranguin une horde de jeunes délinquants attaquent un TER à son passage et molestent les voyageurs (3 voyageurs à l’hôpital), le contrôleur alerte les services de police et de la sûreté ferroviaire (cette dernière étant coincée à Mouans-Sartoux sur le TER croiseur arrivant de Grasse). Un triste samedi qui ressemble à trop d’autres jours, La veille entre Marseille et Miramas, Une bande de jeunes délinquants saccage totalement un TER (la rame sera donc inutilisable de nombreuses semaines). Pendant ce temps-là… La préfecture dit n’avoir aucun moyen supplémentaire pour sécuriser les gares et renvoi le problème à la SNCF. Après avoir sabré les effectifs, la direction SNCF n’a plus de personnel et s’organise dans l’urgence alors que ces événements sont chroniques, remontés par les contrôleurs et dénoncés par la CGT. La direction tente de dissimuler les problèmes et se fait gronder par le conseil régional.

Au conseil régional, le duo Estrosi-Le Pen misant tout sur la vidéoprotection, valide par la même occasion la suppression des contrôleurs à bord des TER laissant ainsi les usagers abandonnés à leur sort. Plutôt que de vouloir se débarrasser de la SNCF et de ses salariés, nous les invitons à se débarrasser de nos dirigeants incapables. Préfecture – Direction SNCF – Conseil régional, pour leurs carrières et contre les voyageurs et les cheminots.

Nous invitons tous les usagers et les cheminots à venir nombreux au prochain comité de ligne aujourd’hui, 09 novembre (18 heures à la maison des associations place Garibaldi) où les premiers responsables et décisionnaires devront rendre compte à la population. 

Plus d’argent pour la Sécu : mobilisation mardi 8 novembre à 10 h place Garibaldi !

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Chaque année, le débat parlementaire sur la loi de Financement de la Sécurité Sociale se déroule à l’automne, conformément à notre Constitution. Son périmètre englobe tous les régimes obligatoires de la Sécurité Sociale. C’est un projet de loi porté par le Gouvernement. Une fois encore, la CGT ne peut que s’opposer aux coupes claires qui vont être réalisées dans les dépenses de la protection sociale, contrairement aux effets d’annonce de la Ministre de « comptes soi-disant équilibrés ». Les chiffres mis en avant représentent les conséquences d’une politique qui n’est basée que sur la notion de « faire des économie à tout prix », ceci au détriment des missions de l’hôpital public, de la prise en charge de la population et de l’accès aux soins. Le PLFSS 2017 doit répondre aux besoins de la population. Le « Budget de notre Sécu » se traduit dans le projet de Loi de finances de la Sécurité Sociale. Pour rappel, le PLFSS découle du Plan « Juppé », déjà combattu à l’époque par la CGT. Le PLFSS représente 470 milliards d’euros de recettes ponctionnées, c’est environ 22 % de PIB ! En comparaison, le budget de l’Etat s’élève à 366 milliards d’euros. Eu égard aux échéances électorales et au bilan du gouvernement (voir notamment le bilan dressé par l’OFCE  – septembre 2016), la CGT craint, à juste titre, que de nouvelles attaques massives envers notre système de santé et la Sécurité Sociale soient entérinées lors du débat parlementaire. Le gouvernement se plie et se soumet aux recommandations du conseil européen de mai 2016 qui réclame toujours plus de restrictions au mépris des besoins des populations et des possibilités de financement qui existent. Puisque parallèlement c’est 230 milliards d’€ au patronat en baisses de cotisations pour 13 milliards d’€ de déficit pour l’ensemble de la Sécu… Notre système de santé et de protection sociale est en danger ! Les conséquences sont désastreuses tant pour les agents et les salarié-e-s du secteur de la Santé et de l’Action Sociale que de ceux de la protection sociale. Pour les salarié.e.s et les agent.e.s, les restrictions budgétaires entraînent suppressions de postes, gel des salaires, fusions, mutualisations, fermetures d’établissements… Ces restrictions dégradent fortement les conditions de travail des personnels des deux secteurs (augmentation des Risques Psycho-Sociaux, des maladies professionnelles, des Accident du Travail, des invalidités…). Les hôpitaux sont asphyxiés par manque de moyens, avec des plans de retour à l’équilibre. C’est bien l’hôpital, tous les établissements de santé et de la psychiatrie qui sont attaqués, via un ONDAM qui n’est pas à la hauteur des besoins. Pour le social, le médico-social et le handicap, ce sont des milliers d’emplois supprimés et la remise en cause des conventions collectives. De plus, pour le handicap et le médico-social, la loi de Finance généralise les Contrat Pluriannuels d’Objectifs et de Moyens (avec l’intégration d’un cadre budgétaire rénové fondé sur la réalisation d’Etats Prévisionnel des Recettes et des Dépenses calculés à partir des besoins en soins des résidents) avec un reste à charge toujours plus important pour les résidents, les patients et leurs familles.

Conséquences immédiates pour la population : l’accès, la proximité, la qualité et la gratuité des soins ne sont plus garantis !

POUR LES AGENT-E-S ET SALARIÉ.E.S DE LA SANTÉ ET DE L’ACTION SOCIALE, LA CGT EXIGE : Des effectifs en personnel qualifié en adéquation avec la charge de travail, La réelle reconnaissance des qualifications, De réelles augmentations de salaires, Une réelle démocratie sociale dans les entreprises et les établissements, L’égalité femme-homme, La prise en compte réelle de la pénibilité, Une réelle application des 35 heures pour envisager la mise en place des 32 heures ; Un véritable financement pérenne de nos établissements et hôpitaux, La titularisation et la pérennisation de tous les emplois précaires.

LA CGT DÉNONCE : La loi santé et ses fermetures de lits et suppressions d’emploi annoncées (22 000 postes et 16 000 lits d’hospitalisation) qui seront majorés par le projet de loi présenté en octobre 2016, Les restructurations du secteur sanitaire et social, La mise en œuvre des GHT (Groupements Hospitaliers de Territoire), Le manque d’ambition du gouvernement de valoriser et de faire évoluer les carrières des salarié-e-s, La casse des métiers du social, de la santé et du médico-social, Les dénonciations de conventions collectives dans la santé privée et l’action sociale privée et les tentatives de remise en cause du statut des fonctionnaires.

POUR LES SALARIÉ-E-S DES ORGANISMES DE LA SÉCURITÉ SOCIALE, NOUS DÉNONÇONS : La Convention d’Objectifs et de Gestion 2014/2017 : Ce sont 8 800 suppressions de postes (qui s’ajoutent aux suppressions dues aux COG précédentes) soit 4 800 postes pour la branche maladie (s’ajoutant aux 16 000 postes perdus depuis 2003), pour la branche Famille : 1000 postes, 870 pour la branche vieillesse, 740 pour le recouvrement (URSSAF). Dans la MSA, la COG 2016/2020 prévoit la suppression de 1 300 postes Dans le RSI, ce sont 155 postes supprimés pour la COG 2016/2019.

NOUS EXIGEONS : L’arrêt des mutualisations et des fermetures de centres d’accueil L’arrêt des suppressions de postes L’arrêt des exonérations fiscales et de cotisations sociales Le renforcement de la lutte contre la fraude des entreprises en matière de cotisations sociales La fin du Pacte de responsabilité et du CICE Pour les usagers, l’accès aux services des organismes sociaux va devenir un parcours du combattant si nous n’agissons pas ! La population est directement victime des choix du gouvernement qui se détourne ainsi de ses obligations en matière de protection sociale et de santé. La baisse et l’éloignement de niveau de service rendu à la population, que ce soit en termes de proximité ou de qualité des soins, auront un impact direct sur la possibilité de se soigner.

TOUTES ET TOUS MOBILISÉ-E-S ! —— TOUTES ET TOUS MOBILISÉ-E-S !

L’AFPA en lutte pour la défense de la Formation professionnelle en PACA

logo-cgt-afpa-n4-194x300Les personnels des organismes de Formation Professionnelle de la Région (AFPA, ADEF, ACPM…) se sont rassemblés le mercredi 12 octobre 2016 devant le Conseil Régional avec leurs syndicats CGT, l’Union Départementale CGT 13 et le Comité régional CGT PACA. A plus de 100, ils ont dénoncé la politique mise en place par Estrosi et sa majorité qui met en grande difficulté les organismes de formation avec des répercussions sur l’emploi et la qualité des formations. Avec un budget en diminution de 22, 3 millions d’euros (-15% sur 2015), la Formation Professionnelle subit de plein fouet les coupes drastiques opérées en 2016 par Estrosi dans les dépenses de la Région.

Ce sont des centaines de places de formation qui disparaissent !

800 emplois directement menacés dans le secteur de la formation !

Des conditions de travail des salariés qui se dégradent encore un peu plus et la faillite de structures de formation.

Dans le même temps, les manifestants sont venus dénoncer les orientations de la politique régionale qui vise à placer la formation au seul service des entreprises (entendre du patronat) rayant d’un trait de plume les formations en direction des plus précaires, des moins formés, des moins qualifiés. En contraignant les organismes de formation à présenter un bilan de retour à l’emploi des stagiaires à hauteur de 70%, elle les pousse à ne former que les personnes les moins éloignées de l’emploi et à repousser les autres. Une délégation a été reçue par le cabinet du président du Conseil régional. Les orientations ont été confirmées.

Pour les manifestants, l’heure est donc à la poursuite de la mobilisation notamment dans le cadre de la préparation du budget régional 2017.

Syndicat des Hospitaliers de Grasse : grand chambardement à tous les étages de Clavary !

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Des bruits de couloirs ? Eh bien non ! Un grand chamboulement est bel et bien prévu à l’horizon du 1er quadrimestre 2017 ! Nous venons d’apprendre les grandes lignes de cette restructuration des services. La principale mesure consiste en la suppression de 15 lits de chirurgie conventionnelle pour augmenter de 8 le nombre de places en chirurgie ambulatoire (qui reste au même endroit).

Ne soyons pas dupe, ce pseudo-transfert permettra ainsi de réduire les effectifs de nuit et de week-end. Prévu donc pour début 2017 un 1er étage dédié aux 3 spécialités de chirurgie (gynécologie, viscéral-urologie, orthopédie). Dans un premier temps la direction « garantit », sous l’insistance des représentants du personnel CGT et des chirurgiens, des équipes paramédicales distinctes, … mais à terme nous pouvons craindre une nouvelle économie sur le personnel avec une mutualisation (mot très à la mode) des moyens. Au 2ème étage, c’est une médecine polyvalente (qui intègre la médecine interne et la gastroentérologie) ainsi que le service d’oncologie (hôpital de journée) qui occuperont tout l’étage. Le 3e étage permettra au court séjour de gériatrie, aujourd’hui très à l’étroit, de récupérer l’espace sur la partie Est du bâtiment, mais aussi d’augmenter sa capacité d’accueil de 12 à 24 lits. Sur ce secteur d’activité, il y urgence à renforcer les équipes médicale et paramédicale. La cardiologie, au 3e , resterait où elle est, tout comme la pneumologie, au 4e , où une étude est en cours pour augmenter le nombre de chambres individuelles, Pour ces 2 services, la capacité d’accueil resterait inchangée. Les directions -générale, DRH et financier- seraient transférées aux Chênes verts pour redonner de la place à certaines consultations médicales. Ce grand méli-mélo voulu par la direction s’inscrit totalement dans les objectifs fixés par le ministère et l’ARS de réduire encore et toujours les dépenses, et donc les moyens financiers et en personnel. Le retour à l’équilibre budgétaire restant l’axe prioritaire de cette restructuration. Au final de ce processus « des chaises musicales », c’est 7 ou 8 lits qui disparaissent, … avec des suppressions de postes à la clé.

La CGT s’inquiète des conséquences de cette restructuration, à la fois sur les conditions de travail des personnels comme sur l’accueil des usagers qui du coup risquent de devoir patienter très longtemps aux urgences dans l’attente d’une place dans un service. Pas question pour la CGT que ces changements structurels se fassent au détriment des usagers et des personnels hospitaliers. Améliorer la qualité des soins doit rester le seul objectif du Service public de santé !

Pour plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à contacter vos représentants du personnels CGT dans les services, ou appeler au local syndical, poste 5695.