Auribeau (06) : à l’Ehpad la Bastide des Moulins la CGT ne lâche pas

L’article paru dans Nice Matin (jeudi 23 février), en soutien à Eric P injustement licencié, a fait réagir la direction. Tout d’abord, s’appuyant sur la photo de l’article, la directrice régionale Paca Est DomusVie, déclare que : « la manifestation était faite par deux employés, dont une déléguée du personnel (…) ».Soit. Mais, Madame la directrice, la vérité ne se fait pas grâce au plus grand nombre, heureusement. L’essentiel étant dans la situation de mal être que traverse le personnel : une démission et trois personnes déclarées inaptes au travail qui ne font plus partie de la Bastide des Moulins, et le licenciement d’Eric. Et ce n’est pas tout, une pétition signée par 21 salariés sur une 48 personnes, dont 13 CDD, qui demande à la direction la suppression de la sanction contre Eric et d’obliger le directeur de respecter les salariés. Ce sont les faits. Mme la directrice, pourtant annonce que « (…) ces accusations sont sans fondement ni preuves. Nous avons organisé des réunions avec les employés et aucun n’a relayé les faits qui [nous] sont reprochés. De même, ils [les salariés] échangent avec la direction, jamais il n’y a eut de reproche sur le comportement du directeur. » Et pour cause, les réunions se font sans la déléguée CGT. Le personnel est seul face à la direction lors de ces « échanges ».

Autre détail qui démontre cette « cette ambiance sereine qui règne dans l’établissement » : à chaque réunion de délégué du personnel, le directeur de la Bastide des Moulin refuse que soit marqué sur le Pv de réunion le nom du syndicat (CGT et FO).

Lundi 27, la déléguée syndicale centrale qui vient de Paris, ira à la rencontre des salariés. En souhaitant que le directeur n’impose pas sa présence dans cette démarche pour confirmer si la situation est aussi sereine.

Contactée, l’inspectrice du travail ne s’est pas encore prononcée sur le licenciement d’Eric.

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Epadh La Bastide du Moulin à Auribeau (06) La CGT défend un salarié injustement menacé

Vendredi dernier, une quinzaine de personnes de l’établissement de la Bastide du Moulin, à Auribeau, près de Grasse, a manifesté sont inquiétude et son soutien à Eric P., employé du service entretien de l’établissement, salarié depuis 9 ans, apprécié de ses collègues et des familles.

Alors que la direction le qualifie de perturbateur, ce qui est faux !

Le motif de la manifestation ? Sa mise à pied pour trois jours – avec licenciement envisagé ­pour avoir manqué de respect à la direction.

Comment cet incident est-il arrivé ?

« C’est presque banal, explique Gabriella, la déléguée CGT, le personnel subit une pression constante et injustifiée de la part du nouveau directeur qui est perpétuellement irrespectueux, avec des attitudes et des propos dégradants envers la plupart d’entre nous. J’ai alerté à plusieurs reprises le directeur, de la Bastide du Moulin de la situation, voyant qu’il n’y avait pas de changement, j’ai informé la directrice régionale Paca-Est du groupe DOMUSVIE, sans succès.

Nous avons demandé à la directrice d’annuler la décision de sanction d’Eric P. et surtout que le nouveau directeur ne puisse plus agir comme il le fait envers le personnel, ternissant l’image de la Bastide du Moulin. »

 

Lors de la manifestation de vendredi, une pétition réunissant 21 signatures (sur la quarantaine de salariés que compte l’entreprise ­ (sauf les CDD pour ne pas les fragiliser), a été remise à la directrice générale.

« Si nous ne faisons rien, ce qui est arrivé à Eric P. peut arriver à tous. Et, contrairement à ce qui pourrait être dit, pensé, cette action -au-delà du cas important de notre collègue Eric-, n’attaque surtout pas notre société, mais la défend », conclu Gabrielle, la déléguée CGT.

La décision définitive sera prise par la direction, au maximum, dans un mois.Le personnel a reçu le soutien de la déléguée au comité central d’entreprise qui est à Paris, Michèle Nicolas.

 

 

Pole emploi : la CGT conserve sa représentativité

Aux élections professionnelles à Pôle emploi, dont les résultats ont été publiés vendredi, seule la CFDT – premier syndicat de Pôle emploi – progresse (+ 0,5 point). La CGT conserve sa quatrième place mais enregistre une perte de 2,62 % par rapport aux élections de 2014. Le syndicat reste néanmoins représentatif. Dans le détail, la CFDT totalise 19,85 % des votes, devant FO (17,18 %, en recul de 1,35 point), le SNU-FSU (16,36 %, en recul de 1,16 point) et la CGT, à 10,32 %. La CFE-CGC conserve sa cinquième place (7,33 %). La direction a tôt fait de se saisir de ces résultats et du score de la CFDT pour annoncer une « relance de la négociation sur la classification » qui avait échoué fin 2014 suite à l’opposition de FO et de la CGT. Et ce, dès « la promulgation des résultats de la branche » au printemps. En effet, Pôle emploi étant à la fois une entreprise et une branche professionnelle, les élections syndicales se font en deux temps.

Élections TPE : la CGT progresse chez les cadres

Les élections de représentativité dans les Très Petites Entreprises confirment la CGT comme première organisation syndicale au plan national, avec un écart de près de 10 points avec la 2e organisation, la CFDT. Dans le collège cadre, la CGT conserve sa 3e place. Son score augmente en voix et en pourcentage.

La CGT chez les cadres : 14,4 %

Avec près de 1 % d’augmentation, la CGT passe de 13,64 % des suffrages exprimés en 2012 à 14,43 % en 2017. Ceci démontre que le syndicalisme revendicatif porteur de progrès social pour l’ensemble du salariat trouve sa place dans l’encadrement.

Statut de l’encadrement

En votant pour la CGT, les cadres ont exprimé leur aspiration à exercer pleinement leur professionnalisme, et leur citoyenneté sur leur lieu de travail. Ils ont voté pour l’organisation qui propose la mise en place d’un véritable statut de l’encadrement, corpus de droits et de garanties collectives garant de la reconnaissance de et du plein exercice de leur qualification, ainsi que de leur place et rôle dans les entreprises.

Garantir la reconnaissance des qualifications

A l’heure où le patronat (et notamment dans le secteur de la métallurgie) tente de faire disparaitre toute reconnaissance en matière de qualifications, de déroulement de carrière dans les conventions collectives, les résultats de ce scrutin renforcent la détermination de l’Ugict-CGT à agir pour maintenir et renforcer le statut de l’encadrement. Il s’agit d’un enjeu pour l’ensemble du salariat et notamment pour la jeunesse, de façon à garantir la reconnaissance des qualifications et relancer l’ascenseur social.

Les nombreux dysfonctionnements dans l’organisation du scrutin (report des dates initialement prévues, séries de difficultés ayant empêché certains électeurs de voter…), comme l’absence de communication pèsent lourd dans la faible participation des salariés à ce scrutin. L’Ugict, avec la CGT, souhaite que toutes les leçons soient tirées de ces dysfonctionnements.