PAS TOUCHE A LA PENSION DE RÉVERSION !

Après la suppression par Nicolas Sarkozy en 2014 de la demi-part du quotient familial accordée aux veufs et veuves, suivie par le plafonnement des majorations pour enfants, c’est maintenant la pension de réversion qui est visée.
Depuis des années les différents gouvernements rêvent de la supprimer.
Chaque jour, nous avons une série d’annonces aussitôt démenties. Qui croire ? Ce qui est sûr, c’est que ce gouvernement a bien la volonté de réformer les pensions de réversion. Christophe Castaner, le patron de La République en Marche a en effet déclaré qu’il y aurait des « gagnants » et des « perdants » à la suite de la réforme des pensions de réversion. Ce qui est également sûr, c’est qu’avec la réforme
envisagée du régime des retraites et l’introduction du système de retraite à point, la réversion serait considérablement diminuée.
Aujourd’hui, 4,4 millions de Français touchent une pension de réversion, ce qui représente environ un quart du total des retraités. Une très large majorité (89%) sont des femmes. Et pour plus d’un million d’entre elles, c’est leur seul revenu. Un complément de retraite indispensable pour celles qui ont eu de petits salaires, des temps de travail partiels où ont dû s’arrêter de travailler pour élever les enfants.
Le maximum d’une pension de réversion est de moins de 900 euros. La moyenne s’établit autour de 500 euros.
Emmanuel Macron au Congrès de Versailles, désavouant les propos de certains de ses ministres, a nié vouloir supprimer les pensions de réversion, mais en précisant « pour les retraités actuels ». Ce qui signifie que le gouvernement envisage de les réduire voire de les supprimer pour les futurs retraités.
Supprimer ou même réduire la pension de réversion serait catastrophique pour des millions de personnes.
L’UCR est opposée à toute remise en cause des pensions de réversion aujourd’hui et demain. Bien au contraire, nous demandons que le taux des pensions de réversion soit porté à hauteur de 75% de la pension du conjoint décédé, sans conditions d’âge ni de ressources. La pension de réversion doit être étendue aux pacsés et aux concubins dans les mêmes conditions.
L’UCR CGT
Montreuil, le 11 juillet 2018

GAZIERS CGT, LA LUTTE PAYANTE CONTINUE !

En ce 21 juin 2018, la CGT GDF, GRDF, ENEDIS et FO qui s’est joint à l’action, menait une action nationale pour répondre au mépris que leurs dirigeants oppose à leurs revendications légitimes qui visent à sauvegarder un service public dont les compatriotes ont besoin.
A Grasse, la convergence de cette action a débuté ce matin à 10 heures par la concentration des gaziers de Cannes, Antibes et Grasse sur le site de Grasse par la vision d’une vidéo montrant une assemblée où les représentants nationaux de la CGT démontaient, preuves à l’appui, toute la dangerosité de la politique de GRDF sur les salariés et les usagers. Et l’outrance des salaires des cadres dirigeants.
Les grévistes se sont ensuite déplacés sur le site de Saint-Cézaire où ils ont coupé le gaz de 11h45 à 15h15, dans la moitié des Alpes-Maritimes. Puis, sans que les gendarmes appelés sur place n’interviennent, les grévistes sont partis après avoir rétablit le gaz.

Une action payante puisque la négociation nationale a repris, sur les revendications de la CGT : emploi, salaire, 4 niveaux de revalorisation et activités sociales.
Cette action nationale a eu des répercussion particulières, puisque le palais de l’Elysée a été privé de gaz. Il n’était pas juste que si nos compatriotes étaient gênés par ces coupures de gaz, qu’ils soient les seuls à subir les coupures, même si en cette circonstance cette coupure soit symbolique.
Rien n’est fini, tout commence.

LA CARAVANE DES EHPAD EST PASSÉE PAR GRASSE

La Caravane des Ehpad est une idée de l’Union départementale CGT, de l’USD et relayée à Grasse par l’Union locale CGT.

« Notre pays ne remplit pas son devoir vis-à-vis de ses aînés », concluait le rapport mené sur les Ehpad, en 2017

A travers ces animations-informations auprès des personnels et des usagers, la CGT réclame des moyens pour le maintien de l’autonomie, pour le droit de vieillir correctement, dignement.

La CGT avait déjà alerté les pouvoirs publics. Non seulement les plus graves craintes pesaient sur la santé et le respect de nos aînés, mais en plus viennent s’ajouter des mesures gouvernementales encore plus inquiétantes, comme :
– Instauration d’un 2e jour de solidarité, dont on sait très bien que c’est un impôt supplémentaire déguisé, dont une infime partie sera reversée aux Ehpad.
– Renvoie du  financement des effectifs aux collectivités départementales en parallele des coupes budgétaires opérées par le gouvernement Macron.
– Mesure défavorisant le secteur public et favorisant le développement de secteur lucratif.
– Financement augmenté de 360 Millions sur 3 ans, sans préciser d’où viennent ces fonds.
– Mise en place d’astreintes infirmières de nuit, une mesure qui ne correspond pas aux attentes légitimes, sans compter l’impact que vont avoir sur les Ehpad les fermetures dans les hôpitaux.
Les Ehpad seraient en France au nombre de 7 883 et représenteraient un marché compris entre 25 milliards et 30 milliards d’euros. Chaque année, selon la DREES. Il y a de quoi répondre aux besoins de nos anciens, plutôt que de gaver des actionnaires déjà repus.

Contacts :
ehpad-ssiad@cgt06.fr
ul;cgt.grasse@wanadoo.fr
0493360001