Les horaires des bus pour la manif du 13 à Marseille avec la CGT

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La réussite de notre Manifestation PACA , le 13 décembre prochain, à  MARSEILLE est nécessaire pour contrecarrer le projet ultralibéral du patronat régional à travers Mr ESTROSI qui veut faire de la région PACA : « le terrain de jeu du Patronat ».

Donner des subventions, cadeaux fiscaux, exonérations de charges, facilités de création et d’évasion des bénéfices,… aux patrons ; c’est permettre à une élite (patrons, actionnaires, politiques) d’accaparer les bénéfices sans les redistribuer, même pas en réinvestissement ou carnet de commandes au sein des entreprises. Donc rien des 11 milliards d’euros de budget régional ne sera redistribué, encore moins aux acteurs principaux, ni aux salariés, ni aux services publics et ces 5 millions d’ usagers, ni à la collectivité, ni en faveur du développement de l’emploi PUBLIC et PRIVE en PACA !!!

Sur notre territoire des Alpes-Maritimes, chaque structure CGT doit décliner ces débats et s’emparer de cette Journée PACA , par une mobilisation massive, à la hauteur des enjeux,  POUR UNE AUTRE POLITIQUE REGIONALE !

Dans l’attente de remontées d’initiatives , pour information ,
l’UD CGT 06 vous propose  :

-1 BUS de 50 personnes au départ de NICE à 7H (Pont Michel)
avec arrêt à ANTIBES
CARREFOUR
(l’heure de passage sera précisé prochainement)

-1 BUS de 50 personnes au départ de NICE à 7H (Pont Michel) avec arrêt
à MANDELIEU  au supermarché CASINO
(l’heure de passage sera précisé
prochainement)

*Arrivée à MARSEILLE pour MANIFESTATION PACA à 11 heures –
Hôtel de Région , Place 
Jules Guesde

*Départ de Marseille à 14H

Merci de faire parvenir au plus vite les inscriptions des Camarades auprès
de l’UL
CGT  de Grasse. Tél: 04 93 36 00 01

ul.cgt.grasse@wanadoo.fr

Avec la CGT développons l’emploi industriel et les services publics en PACA Pour bâtir une région de progrès social

Tous ensemble le 13 décembre à Marseille. 11 heures
Hôtel de Région – Place Jules Guesde.

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Les différentes réformes gouvernementales de ces dernières années accompagnées de politiques d’austérité désastreuses ont dégradé considérablement l’emploi en PACA. Notre région est attaquée sur ses fondements économiques et ses équilibres sociaux sont fragilisés. Elle a besoin d’une relance forte de son économie productive et de moyens importants pour des services publics de qualité. Ici comme ailleurs nous sommes victimes de la mise en œuvre d’orientations qui considèrent le travail comme un coût, les garanties collectives comme un frein au libéralisme et les investissements comme autant de fonds prélevés sur des dividendes versés aux actionnaires toujours plus indécents. Des milliers d’emplois ont été sacrifiés tant dans le secteur industriel que dans les services publics ces dix dernières années en PACA. Dans un tel contexte, plutôt que de favoriser des investissements de long terme, seuls créateurs d‘emploi et de richesses, la puissance publique, à l’image de la majorité actuellement à la tête de la Région, continue de ne pas s’engager sur le terrain de la reconquête industrielle et d’affaiblir nos services publics ainsi que le tissus associatif régional.

Christian Estrosi, le président de Région, affirme sa volonté d’être le premier partenaire du monde économique, et de faire de notre région le terrain de jeu des entreprises. Et il le fait ! Il décide une hausse de 12% des aides directes aux entreprises au budget 2017, sans aucune condition et probablement sans aucune évaluation régionale, avec en fond l’exacerbation des identités régionales au détriment de l’unité républicaine. C’est tout pour les plus grosses entreprises et pas assez d’investissements sur les filières industrielles historiques, piliers de notre économie, encore moins sur des investissements susceptibles de permettre le développement d’emploi dans des filières d’avenir sur PACA. Les maitres mots compétitivité, flexibilité, et rentabilité.
Cela se traduit par une concentration et une spécialisation du territoire régional vers des activités de services, en misant principalement sur les « start up » et la captation hypothétique de marchés à l’international, sur des innovations sans véritables retombées économiques pour le territoire, sur le soutien à « l’industrie » du tourisme.
Autant de secteurs déjà d’ailleurs largement gavés d’aides gouvernementales, notamment par le CICE….. Rien sur la relance de la demande intérieure et de proximité. Pour les populations cela se traduit déjà par la suppression du Pass culture, par la volonté du président de région de remettre en cause la convention TER et donc par des menaces certaines quand au maintient de la carte ZOU, par des suppressions d’emplois au Conseil Régional, dans le secteur associatif et les organismes de formations suite à la diminution des budgets régionaux. Développons l’emploi industriel et les services publics en PACA Pour bâtir une région de progrès social.

Tous ensemble le 13 décembre à Marseille.

Nous le savions, la finalité du « big bang » territorial n’était pas d’améliorer l’efficacité des Services publics pour répondre aux besoins des populations, ni d’aller vers un aménagement durable du territoire, ni de relancer les filières industrielles mais bel et bien de satisfaire aux injonctions des Traités Européens et de s’adapter coûte que coûte aux règles d’un marché débridé. Estrosi s’inscrit dans cette logique mortifère pour notre territoire et ses salariés. Au final, ces choix vont se traduire par un gonflement de la facture fiscale et de la tarification des Services publics pénalisant les ménages, ainsi que par la suppression de moyens nécessaires aux personnels de la Région pour le bon exercice de leurs missions. Face à ce constat, la CGT est porteuse de propositions construites et portées par ses organisations professionnelles et interprofessionnelles.
Ces propositions visent à lutter contre les inégalités sociales et territoriales en accompagnant le développement économique par une politique d’aménagement du territoire et de développement des services publics, et de l’emploi industriel. Pour nous, il s’agit bien de remettre la reconquête industrielle au cœur du développement économique en développant des logiques de filière et de coopération entre professions
Il faut également développer l’économie sociale et solidaire ainsi que les aides à la reprise de sites par les salariés et, bien évidemment, nous exigeons la mise en place d’une politique de contrôle et d ‘évaluation des aides publiques avec la participation des organisations syndicales. Dans ce cadre, la CGT en PACA a décidé d’une journée de mobilisation pour faire entendre les revendications des salariés, privés d’emploi et retraités en faveur du développement de l ‘emploi public et privé en PACA.

Manifestation Régionale à Marseille

13 décembre 2016 11 heures – Hôtel de Région – Place Jules Guesde

Avec la CGT, développons l’emploi industriel et les services publics en PACA pour bâtir une région de progrès social

autocolrond

Les différentes réformes gouvernementales de ces dernières années accompagnées de politiques d’austérité désastreuses ont dégradé considérablement l’emploi en PACA. Notre région est attaquée sur ses fondements économiques et ses équilibres sociaux sont fragilisés. Elle a besoin d’une relance forte de son économie productive et de moyens importants pour des services publics de qualité.

Ici comme ailleurs nous sommes victimes de la mise en œuvre d’orientations qui considèrent le travail comme un coût, les garanties collectives comme un frein au libéralisme et les investissements comme autant de fonds prélevés sur des dividendes versés aux actionnaires toujours plus indécents. Des milliers d’emplois ont été sacrifiés tant dans le secteur industriel que dans les services publics ces dix dernières années en PACA. Dans un tel contexte, plutôt que de favoriser des investissements de long terme, seuls créateurs d‘emploi et de richesses, la puissance publique, à l’image de la majorité actuellement à la tête de la Région, continue de ne pas s’engager sur le terrain de la reconquête industrielle et d’affaiblir nos services publics ainsi que le tissus associatif régional.

Christian Estrosi, le président de Région, affirme sa volonté d’être le premier partenaire du monde économique, et de faire de notre région le terrain de jeu des entreprises. Et il le fait ! Il décide une hausse de 12% des aides directes aux entreprises au budget 2017, sans aucune condition et probablement sans aucune évaluation régionale, avec en fond l’exacerbation des identités régionales au détriment de l’unité républicaine. C’est tout pour les plus grosses entreprises et pas assez d’investissements sur les filières industrielles historiques, piliers de notre économie, encore moins sur des investissements susceptibles de permettre le développement d’emploi dans des filières d’avenir sur PACA. Les maitres mots compétitivité, flexibilité, et rentabilité.

Cela se traduit par une concentration et une spécialisation du territoire régional vers des activités de services, en misant principalement sur les « start up » et la captation hypothétique de marchés à l’international, sur des innovations sans véritables retombées économiques pour le territoire, sur le soutien à « l’industrie » du tourisme. Autant de secteurs déjà d’ailleurs largement gavés d’aides gouvernementales, notamment par le CIC. Rien sur la relance de la demande intérieure et de proximité.

Pour les populations cela se traduit déjà par la suppression du Pass culture, par la volonté du président de région de remettre en cause la convention TER et donc par des menaces certaines quand au maintient de la carte ZOU, par des suppressions d’emplois au Conseil Régional, dans le secteur associatif et les organismes de formations suite à la diminution des budgets régionaux. Développons l’emploi industriel et les services publics en PACA Pour bâtir une région de progrès social.

Tous ensemble le 13 décembre à Marseille !

Hospitaliers de Grasse : + d’argent pour la Sécu ! + d’argent pour les Hôpitaux !

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Résumé de l’intervention de Candice JULOU, Aide-Soignante, Responsable CGT des hospitaliers de Grasse, à la Manif d’hier, à Nice :

« A l’hôpital de Grasse, la direction n’a pas attendu le plan triennal d’austérité pour enclencher le mécanisme de réduction de la masse salariale. Un nombre phénoménal d’heures supplémentaires effectuées par les agents, certaines payées mais beaucoup en attente d’être récupérées -on ne sait pas quand ?-, représentent une économie de plus de 20 emplois temps plein. Les conséquences d’un tel serrage de ceinture sont évidentes : les conditions de travail se dégradent à vue d’œil (des plannings déstructurés, rappel sur les repos, suppressions de congés …), tout comme la qualité d’accueil des usagers qui se détériore.

Autre moyen de faire des économies à Grasse : un grand chambardement structurels des services dans les tous premiers mois de 2017 sous prétexte d’une « meilleure cohérence médicale ». On enlève des lits ici pour en rajouter là, mais au final 7 à 8 lits d’hospitalisation conventionnelle vont être purement et simplement supprimés. A ce rythme-là, nous ne pouvons qu’être très inquiets de l’avenir de l’offre de soin pour la population grassoise.

Quant au devenir du service de réanimation, il ne faut en aucun cas baisser la garde ; l’ARS est à l’affut du moindre événement pour ressortir des cartons son projet d’un seul service sur le secteur Cannes-Grasse. »

SNCF, déchaînement de violence : la direction répond par la suppression du contrôleur !

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Samedi 05/11 à Vintimille un individu sans billet et fortement alcoolisé prend à partie les voyageurs et le contrôleur sous les yeux de la police italienne et sans réaction de ces derniers. A Toulon deux jeunes sans billet frappent un chef de service et un contrôleur (10 jours d’ITT pour le chef de service). A la trinité un homme fortement alcoolisé et armé d’un couteau s’écharpe avec 5 jeunes. A Ranguin une horde de jeunes délinquants attaquent un TER à son passage et molestent les voyageurs (3 voyageurs à l’hôpital), le contrôleur alerte les services de police et de la sûreté ferroviaire (cette dernière étant coincée à Mouans-Sartoux sur le TER croiseur arrivant de Grasse). Un triste samedi qui ressemble à trop d’autres jours, La veille entre Marseille et Miramas, Une bande de jeunes délinquants saccage totalement un TER (la rame sera donc inutilisable de nombreuses semaines). Pendant ce temps-là… La préfecture dit n’avoir aucun moyen supplémentaire pour sécuriser les gares et renvoi le problème à la SNCF. Après avoir sabré les effectifs, la direction SNCF n’a plus de personnel et s’organise dans l’urgence alors que ces événements sont chroniques, remontés par les contrôleurs et dénoncés par la CGT. La direction tente de dissimuler les problèmes et se fait gronder par le conseil régional.

Au conseil régional, le duo Estrosi-Le Pen misant tout sur la vidéoprotection, valide par la même occasion la suppression des contrôleurs à bord des TER laissant ainsi les usagers abandonnés à leur sort. Plutôt que de vouloir se débarrasser de la SNCF et de ses salariés, nous les invitons à se débarrasser de nos dirigeants incapables. Préfecture – Direction SNCF – Conseil régional, pour leurs carrières et contre les voyageurs et les cheminots.

Nous invitons tous les usagers et les cheminots à venir nombreux au prochain comité de ligne aujourd’hui, 09 novembre (18 heures à la maison des associations place Garibaldi) où les premiers responsables et décisionnaires devront rendre compte à la population.