Epadh La Bastide du Moulin à Auribeau (06) La CGT défend un salarié injustement menacé

Vendredi dernier, une quinzaine de personnes de l’établissement de la Bastide du Moulin, à Auribeau, près de Grasse, a manifesté sont inquiétude et son soutien à Eric P., employé du service entretien de l’établissement, salarié depuis 9 ans, apprécié de ses collègues et des familles.

Alors que la direction le qualifie de perturbateur, ce qui est faux !

Le motif de la manifestation ? Sa mise à pied pour trois jours – avec licenciement envisagé ­pour avoir manqué de respect à la direction.

Comment cet incident est-il arrivé ?

« C’est presque banal, explique Gabriella, la déléguée CGT, le personnel subit une pression constante et injustifiée de la part du nouveau directeur qui est perpétuellement irrespectueux, avec des attitudes et des propos dégradants envers la plupart d’entre nous. J’ai alerté à plusieurs reprises le directeur, de la Bastide du Moulin de la situation, voyant qu’il n’y avait pas de changement, j’ai informé la directrice régionale Paca-Est du groupe DOMUSVIE, sans succès.

Nous avons demandé à la directrice d’annuler la décision de sanction d’Eric P. et surtout que le nouveau directeur ne puisse plus agir comme il le fait envers le personnel, ternissant l’image de la Bastide du Moulin. »

 

Lors de la manifestation de vendredi, une pétition réunissant 21 signatures (sur la quarantaine de salariés que compte l’entreprise ­ (sauf les CDD pour ne pas les fragiliser), a été remise à la directrice générale.

« Si nous ne faisons rien, ce qui est arrivé à Eric P. peut arriver à tous. Et, contrairement à ce qui pourrait être dit, pensé, cette action -au-delà du cas important de notre collègue Eric-, n’attaque surtout pas notre société, mais la défend », conclu Gabrielle, la déléguée CGT.

La décision définitive sera prise par la direction, au maximum, dans un mois.Le personnel a reçu le soutien de la déléguée au comité central d’entreprise qui est à Paris, Michèle Nicolas.

 

 

Pole emploi : la CGT conserve sa représentativité

Aux élections professionnelles à Pôle emploi, dont les résultats ont été publiés vendredi, seule la CFDT – premier syndicat de Pôle emploi – progresse (+ 0,5 point). La CGT conserve sa quatrième place mais enregistre une perte de 2,62 % par rapport aux élections de 2014. Le syndicat reste néanmoins représentatif. Dans le détail, la CFDT totalise 19,85 % des votes, devant FO (17,18 %, en recul de 1,35 point), le SNU-FSU (16,36 %, en recul de 1,16 point) et la CGT, à 10,32 %. La CFE-CGC conserve sa cinquième place (7,33 %). La direction a tôt fait de se saisir de ces résultats et du score de la CFDT pour annoncer une « relance de la négociation sur la classification » qui avait échoué fin 2014 suite à l’opposition de FO et de la CGT. Et ce, dès « la promulgation des résultats de la branche » au printemps. En effet, Pôle emploi étant à la fois une entreprise et une branche professionnelle, les élections syndicales se font en deux temps.

Élections TPE : la CGT progresse chez les cadres

Les élections de représentativité dans les Très Petites Entreprises confirment la CGT comme première organisation syndicale au plan national, avec un écart de près de 10 points avec la 2e organisation, la CFDT. Dans le collège cadre, la CGT conserve sa 3e place. Son score augmente en voix et en pourcentage.

La CGT chez les cadres : 14,4 %

Avec près de 1 % d’augmentation, la CGT passe de 13,64 % des suffrages exprimés en 2012 à 14,43 % en 2017. Ceci démontre que le syndicalisme revendicatif porteur de progrès social pour l’ensemble du salariat trouve sa place dans l’encadrement.

Statut de l’encadrement

En votant pour la CGT, les cadres ont exprimé leur aspiration à exercer pleinement leur professionnalisme, et leur citoyenneté sur leur lieu de travail. Ils ont voté pour l’organisation qui propose la mise en place d’un véritable statut de l’encadrement, corpus de droits et de garanties collectives garant de la reconnaissance de et du plein exercice de leur qualification, ainsi que de leur place et rôle dans les entreprises.

Garantir la reconnaissance des qualifications

A l’heure où le patronat (et notamment dans le secteur de la métallurgie) tente de faire disparaitre toute reconnaissance en matière de qualifications, de déroulement de carrière dans les conventions collectives, les résultats de ce scrutin renforcent la détermination de l’Ugict-CGT à agir pour maintenir et renforcer le statut de l’encadrement. Il s’agit d’un enjeu pour l’ensemble du salariat et notamment pour la jeunesse, de façon à garantir la reconnaissance des qualifications et relancer l’ascenseur social.

Les nombreux dysfonctionnements dans l’organisation du scrutin (report des dates initialement prévues, séries de difficultés ayant empêché certains électeurs de voter…), comme l’absence de communication pèsent lourd dans la faible participation des salariés à ce scrutin. L’Ugict, avec la CGT, souhaite que toutes les leçons soient tirées de ces dysfonctionnements.

LES SALARIÉS CONFIRMENT LA CGT COMME PREMIER SYNDICAT DES TPE

Les résultats des élections de représentativité dans les Très Petites Entreprises confirment la CGT comme première organisation syndicale au plan national, avec 25,12% des suffrages.

Les salariés qui se sont exprimés ont choisi de légitimer le syndicalisme CGT, qui propose, conteste, revendique, lutte et négocie ! La CGT sort confortée de cette élection et remercie les électeurs.

Cette satisfaction des résultats ne peut gommer l’amateurisme dont ont fait preuve le gouvernement et les services du Ministère du Travail tout au long du processus électoral.

Ils portent notamment la responsabilité du faible taux de participation des salariés à l’élection.

Alors que 4,6 millions de salariés étaient concernés par l’élection, aucune communication digne de ce nom dans les médias n’aura été organisée afin d’informer, sensibiliser et favoriser leur expression.

La CGT dénonce le gouvernement et ses services qui auront jalonné d’embuches l’élection des salariés des TPE comme par exemple le report des élections pendant les fêtes de fin d’année.

Le choix de permettre la participation de listes syndicales pourtant dans l’incapacité de représenter les salariés dans les commissions paritaires qui vont se mettre en place démontre que loin de l’affichage, la prise en compte de l’expression des salariés des TPE sur leurs besoins, leurs revendications n’intéressent que peu le gouvernement !

Les salariés ont amené la meilleure des réponses, celle de placer en tête et loin devant la CGT avec un résultat de 25,12% devant la CFDT à 15,44%.

Ces résultats confèrent de grandes responsabilités à la CGT, qui, forte de ce résultat, réaffirme son engagement auprès des salariés des TPE pour, avec eux, exiger des avancées réelles en matière sociale.

La CGT mesure les efforts de déploiement à réaliser pour mieux représenter les salariés des TPE, leur donner plus de place encore dans le syndicalisme CGT, le syndicalisme de tous les salariés.

Les voeux de l’UL CGT Grasse

voeux-cgt-2016

L’Union Locale CGT vous présente tous ses meilleurs vœux de joie, bonheur et santé pour la nouvelle année qui vient de s’ouvrir. Ces vœux s’adressent également à tous vos proches ainsi qu’à ceux qui vous sont chers.

Que cette année soit celle qui verra des luttes revendicatives victorieuses afin, non seulement, de préserver nos acquis, mais aussi nous permettre de conquérir des droits nouveaux.

Cette année 2017 sera une année de tous les dangers avec des élections politiques d’une importance capitale pour notre pays, vis-à-vis de nos acquis sociaux, et des services publics en regard des velléités affichées par certains candidats.

F. Fillon annonce devant le MEDEF une « blitzgkrie » de deux mois avec les moyens que lui donne la constitution (décrets, ordonnances, 49,3) afin d’organiser la spoliation de nos acquis, le démantèlement de notre Sécu et des services publics.

Face à tous ces dangers, ne nous contentons pas d’être vigilants, organisons-nous afin d’être prêt pour l’offensive.

Très heureuse année à toutes et à tous

« Il ne suffit pas de s’indigner, il faut s’engager » 
Georges Séguy

Report des élections Très Petites Entreprises du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017

Élections TPE : les salariés méprisés, la CNOV bafouée, les syndicats ignorés…
Le gouvernement se ridiculise !

Cgt_GrasseLa réunion de la Commission nationale des opérations de vote (CNOV) convoquée, ce 16 novembre, n’aura été qu’une mauvaise farce !

Alors que cette instance avait la possibilité de prendre les dispositions pour permettre aux salariés des TPE de faire valoir leur droit d’expression à compter du 28 novembre 2016, comme le calendrier électoral le prévoyait, le gouvernement a  préféré les forcer dans une stratégie fort malavisée.

En effet, dès l’ouverture de la réunion et sans aucun débat, la presse annonçait le report des élections et les nouvelles dates.

Le ministère, au mépris de toute démocratie, bafouant le rôle de la CNOV, a pris une nouvelle décision unilatérale.

Pourtant, depuis des mois, la CGT et d’autres confédérations ont alerté le gouvernement et ses services, la Direction Générale du Travail (DGT), des risques occasionnés par la légèreté de leur contrôle sur les dépôts de listes.

Cette décision a entraîné la contestation des confédérations CGT, FO, CFE-CGC,  CFTC et  CFDT devant la justice, sans que la DGT n’anticipe et ne prenne les dispositions nécessaires à assurer le bon déroulement du scrutin !

La réunion de la commission nationale des opérations de vote (CNOV) convoquée, ce 16 novembre, n’aura été qu’une mauvaise farce !

Alors que cette instance avait la possibilité de prendre les dispositions pour permettre aux salariés des TPE de faire valoir leur droit d’expression à compter du 28 novembre 2016, comme le calendrier électoral le prévoyait, le gouvernement a  préféré les prendre en otage d’une stratégie fort malavisée.

En effet, dès l’ouverture de la réunion et sans aucun débat, la presse annonçait le report des élections et les nouvelles dates.

Le ministère, au mépris de toute démocratie, bafouant le rôle de la CNOV, a pris une nouvelle décision unilatérale, en repoussant les élections du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017 !

Pourtant, depuis des mois, la CGT et d’autres confédérations ont alerté le gouvernement et ses services, la Direction Générale du Travail (DGT), des risques occasionnés par la légèreté de leur contrôle sur les dépôts de listes.

Cette décision a entraîné la contestation des confédérations CGT, FO, CFE-CGC,  CFTC et  CFDT devant la justice, sans que la DGT n’anticipe et ne prenne les dispositions nécessaires à assurer le bon déroulement du scrutin !

Ces élections sont importantes pour tou(te) s les salarié(e) s que ce soit pour les négociations de branche ou pour le nombre de conseillers prud’hommes.
C’est pourquoi chaque salarié concerné doit s’exprimer !
Vous êtes concerné ou quelqu’un de votre entourage,
n’hésitez pas à en discuter !!!

Une question ? Une difficulté ? Venez nous rencontrer
lors d’une de nos permanences syndicales.
(UL CGT Grasse tél : 04 93 36 00 01)