Des bruits de couloirs ? Eh bien non ! Un grand chamboulement est bel et bien prévu à l’horizon du 1er quadrimestre 2017 ! Nous venons d’apprendre les grandes lignes de cette restructuration des services. La principale mesure consiste en la suppression de 15 lits de chirurgie conventionnelle pour augmenter de 8 le nombre de places en chirurgie ambulatoire (qui reste au même endroit).
Ne soyons pas dupe, ce pseudo-transfert permettra ainsi de réduire les effectifs de nuit et de week-end. Prévu donc pour début 2017 un 1er étage dédié aux 3 spécialités de chirurgie (gynécologie, viscéral-urologie, orthopédie). Dans un premier temps la direction « garantit », sous l’insistance des représentants du personnel CGT et des chirurgiens, des équipes paramédicales distinctes, … mais à terme nous pouvons craindre une nouvelle économie sur le personnel avec une mutualisation (mot très à la mode) des moyens. Au 2ème étage, c’est une médecine polyvalente (qui intègre la médecine interne et la gastroentérologie) ainsi que le service d’oncologie (hôpital de journée) qui occuperont tout l’étage. Le 3e étage permettra au court séjour de gériatrie, aujourd’hui très à l’étroit, de récupérer l’espace sur la partie Est du bâtiment, mais aussi d’augmenter sa capacité d’accueil de 12 à 24 lits. Sur ce secteur d’activité, il y urgence à renforcer les équipes médicale et paramédicale. La cardiologie, au 3e , resterait où elle est, tout comme la pneumologie, au 4e , où une étude est en cours pour augmenter le nombre de chambres individuelles, Pour ces 2 services, la capacité d’accueil resterait inchangée. Les directions -générale, DRH et financier- seraient transférées aux Chênes verts pour redonner de la place à certaines consultations médicales. Ce grand méli-mélo voulu par la direction s’inscrit totalement dans les objectifs fixés par le ministère et l’ARS de réduire encore et toujours les dépenses, et donc les moyens financiers et en personnel. Le retour à l’équilibre budgétaire restant l’axe prioritaire de cette restructuration. Au final de ce processus « des chaises musicales », c’est 7 ou 8 lits qui disparaissent, … avec des suppressions de postes à la clé.
La CGT s’inquiète des conséquences de cette restructuration, à la fois sur les conditions de travail des personnels comme sur l’accueil des usagers qui du coup risquent de devoir patienter très longtemps aux urgences dans l’attente d’une place dans un service. Pas question pour la CGT que ces changements structurels se fassent au détriment des usagers et des personnels hospitaliers. Améliorer la qualité des soins doit rester le seul objectif du Service public de santé !
Pour plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à contacter vos représentants du personnels CGT dans les services, ou appeler au local syndical, poste 5695.