Résumé de l’intervention de Candice JULOU, Aide-Soignante, Responsable CGT des hospitaliers de Grasse, à la Manif d’hier, à Nice :
« A l’hôpital de Grasse, la direction n’a pas attendu le plan triennal d’austérité pour enclencher le mécanisme de réduction de la masse salariale. Un nombre phénoménal d’heures supplémentaires effectuées par les agents, certaines payées mais beaucoup en attente d’être récupérées -on ne sait pas quand ?-, représentent une économie de plus de 20 emplois temps plein. Les conséquences d’un tel serrage de ceinture sont évidentes : les conditions de travail se dégradent à vue d’œil (des plannings déstructurés, rappel sur les repos, suppressions de congés …), tout comme la qualité d’accueil des usagers qui se détériore.
Autre moyen de faire des économies à Grasse : un grand chambardement structurels des services dans les tous premiers mois de 2017 sous prétexte d’une « meilleure cohérence médicale ». On enlève des lits ici pour en rajouter là, mais au final 7 à 8 lits d’hospitalisation conventionnelle vont être purement et simplement supprimés. A ce rythme-là, nous ne pouvons qu’être très inquiets de l’avenir de l’offre de soin pour la population grassoise.
Quant au devenir du service de réanimation, il ne faut en aucun cas baisser la garde ; l’ARS est à l’affut du moindre événement pour ressortir des cartons son projet d’un seul service sur le secteur Cannes-Grasse. »