Hier, mercredi 6 juin, suite à l’appel national de la CGT, le site de Grasse était à l’arrêt. Les personnels Enedis-Grdf de Grasse n’ont pas pu utiliser leurs véhicules, toutes les plaques d’immatriculations, ainsi que les cartes grises avaient disparues. La police a été appelée sur le site et a pratiqué à des relevés d’empreintes sur quelques véhicules.
Jean-Luc Mauro, délégué syndical CGT à la direction régionale Enedis et Christophe Gonnet, membre du Cce CGT GRDF, rappellent qu’en plus du manque de respect et de reconnaissance de leur direction, que les salariés sont en perte de salaire, alors que les dix plus gros dirigeants se sont partagés 1,6 million d’€. En fin de matinée une assemblée des personnels allait donner une suite ou non à l’action de ce mercredi 6 juin 2018 qui pourrait éventuellement se prolonger, puisqu’un préavis de grève a été déposé jusqu’à la fin du mois.
A travers ce mouvement, les dirigeants syndicaux grassois, comme tous ceux de France, luttent pour un service public de l’énergie de qualité qui est d’intérêt général. A ce sujet, la CGT revendique la TVA à 5,5%.
Pour conclure, les représentants syndicaux informent que depuis 14 ans, Enedis et Grdf ont versés aux actionnaires 64 milliards d’€ de dividendes : de quoi solder les dettes, faire du développement et réduire les factures.