Pétition : Défense Union Locale CGT de Grasse

L’Union Locale CGT de Grasse a toujours été au 11 rue Gazan depuis 76 ans, suite à une décision du comité de Libération National local de mettre à disposition du syndicat cet immeuble pour son rôle essentiel joué dans la libération de Grasse.

C’est la « bourse du travail ».

Cela faisait plus d’un an que les responsables municipaux en place voulaient récupérer une partie des locaux de la Bourse du Travail pour y installer le service des ressources humaines de la Mairie « faute » de place dans d’autres locaux municipaux.

Un engagement du partage des locaux s’était conclu par la rédaction d’une convention écrite début mars 2020 présentée par le maire à la CGT, juste avant les élections.

A peine réélue, la municipalité expulse définitivement la CGT du centre de Grasse.

Actuellement l’union locale CGT de Grasse et le syndicat des territoriaux de la mairie de Grasse sont relogés dans des locaux plus petits et trop excentrés pour la population Grassoise notamment du centre ville.

Ci-dessous la pétition à signer et à diffuser massivement contre notre expulsion de la Bourse du Travail de Grasse :

https://www.mesopinions.com/petition/politique/expulsion-cgt-grasse-bourse-travail/95545?fbclid=IwAR1n-QKlFUs2J5VU7BBWo2QiRueboshC4Iw0kkPbpXz76ELYHRyB73x_cB4

UL CGT Grasse : Communiqué Rassemblement 9 juin 2020

Communiqué Rassemblement 9 juin 2020
UL CGT de Grasse

La CGT a appelé le mardi 9 juin à un rassemblement devant la Bourse du Travail au 11 rue Gazan.

Ce rassemblement a été l’occasion pour la direction syndicale de l’UL de porter à la connaissance de ses adhérents mais aussi à la population les annonces faites par la municipalité.

En effet la nouvelle municipalité qui est aussi l’ancienne a décidé malgré ses engagements avant les élections municipales de dégager définitivement la CGT de ses locaux du 11 rue Gazan.

Actuellement l’UL CGT et le syndicat des territoriaux sont relogés à l’ancien lycée De Croisset dans des locaux peu adaptés et surtout loin des regards du Maire, et trop excentrés pour la population grassoise.

Au cours de ce rassemblent des camarades de différents secteurs UL, UD06, USD06 et différents champs professionnels ainsi que des élus sont venir dire non à cette municipalité.

La Mairie renie le devoir de mémoire ainsi que le travail essentiel de la CGT auprès des salariés précaires du bassin grassois et notamment du centre-ville.

Après différentes interventions de camarades qui sont venus rappelés le rôle essentiel de l’union Locale CGT qui œuvre dans l’intérêt général des salariés, une délégation a été reçue par le DGS (Directeur Général des Services).

Elle a demandé un RDV avec le maire afin d’exiger le respect des engagements sur le partage des locaux à la bourse du travail.

Nous devons poursuivre notre mobilisation et ne rien lâcher si nous voulons obtenir satisfaction lors de la négociation que nous souhaitons obtenir auprès du maire.

L’Union Locale CGT de Grasse bannie de son siège historique

Il y a 76 ans, le 4 octobre 1944, au cours d’une réunion très officielle, le Comité de Libération Nationale de Grasse qui faisait office de municipalité, réuni à 10h sous la présidence du Docteur Pierre Colomban, décidait à l’unanimité d’attribuer l’immeuble municipal de la Rue Gazan à Grasse à la CGT.

Pendant les quatre années précédentes de l’Occupation, la « Délégation spéciale nommée à la place de la municipalité grassoise par le gouvernement collaborationniste Pétain-Laval avait attribué ces locaux à l’un des organismes du régime: la Légion Française des Combattants.
En attribuant, ces locaux à la CGT qui faisait partie de Comité National de Libération de la France Libre présidé par le Général de Gaulle, le Comité grassois de Libération reconnaissait ainsi le rôle majeur joué par la CGT et ses militants dans la lutte contre l’Occupant, dans la Résistance et pour la Libération de la France et de Grasse.
En même temps, le Comité de Libération entendait que ces locaux soient « transformés en Bourse du Travail » pour « rendre les plus grands services à la classe ouvrière et permettre aux différents syndicats ouvriers d’installer leurs bureaux et leurs archives ».

Depuis près de 80 ans, l’Union Locale CGT de Grasse a rempli la mission syndicale de défense et de conseil aux travailleurs grassois aussi bien ouvriers, que techniciens, ingénieurs et cadres du secteur privé et du secteur public.
Toutes les municipalités et tous les maires, sans exception, quelles qu’aient été leur couleur politique, ont respecté la CGT et le choix historique fait à la Libération.
Le Dr  P. Colomban, P. Ziller, A. Ferré, J. Fanton d’Andon, H. de Fontmichel, G. Vassallo, J.P. Leleux ont tous respecté l’Histoire et la fonction d’une Union Locale CGT qui est la première force syndicale à Grasse.
Depuis 76 ans, le siège de l’UL CGT, rue Gazan, a été le lieu emblématique de tous les temps forts de la vie syndicale et sociale grassoise.

En contradiction avec tous leurs engagements et promesses et à l’inverse de ses huit prédécesseurs, le maire de Grasse, J. Viaud et la municipalité, semblent avoir décidé de bannir l’Union Locale CGT de ses bâtiments et du Centre-ville de Grasse.
Ils ont trompé les dirigeants de l’UL, en profitant de la période du confinement pour revenir sur leur parole et perpétrer un très mauvais coup contre l’ensemble non seulement des syndiqués CGT mais de tous les salariés et chercheurs d’emplois, syndiqués ou pas, qui ont eu ou peuvent avoir besoin d’un conseil.

L’UL CGT de Grasse exige un retour à la table des négociations sans piétiner l’histoire, ni les intérêts des salariés, ni ceux d’un Centre-ville qui agonise.
Après la pandémie, la crise économique et sociale qui arrive va nécessiter encore plus la présence d’une Union Locale CGT et de syndicats qui aient les moyens de jouer pleinement leur rôle non seulement de force de revendication, mais de propositions et de conseils aux salariés.